Levallois, nous revoilà !

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Un sport, une ville, un territoire

« Levallois, nous revoilà ! » Tel un général sur le front, à la tête de ses troupes, le président Daniel Braun a donné le ton hier matin – jeudi – en débouchant de la station de métro Pont de Levallois. Du président à la kiné Ilenia Marin, en passant par le collectif, staff compris, la détermination était palpable. Personne ne veut que cette aventure s’arrête à Paris que les Mulhousiennes connaissent par cœur. Dans la capitale pour la troisième fois en l’espace de trois semaines, entre la finale de la Coupe de France et les demi-finales des play-offs, Léa Soldner, Silke Van Avermaet et leurs amies n’avaient pas besoin de consulter le plan pour s’orienter et passer du RER à la ligne 3 du métro, via les stations Auber et Opéra. Même dans le TGV qui les amenait à Paris, elles ont été considérées… Au point que le chef de bord qui annonçait l’arrivée prochaine en gare de Lyon en profitait pour signaler leur présence et leur souhaiter bonne chance !

Encore plus que d’habitude, les Mulhousiennes vont passer les prochaines heures à respirer, à vivre, à penser, à manger et dormir « Volley » jusqu’à ce match considéré, à juste titre, comme le plus important de la saison. Preuve, s’il en fallait, le déjeuner de ce jeudi… Un déjeuner où le staff, Magali Magail compris, n’a pas arrêté d’évoquer les solutions du lendemain à adopter. En d’autres temps, il aurait été question de la qualification du PSG, du Real Madrid cher à Pablo Sanchez, des prochains transferts, de la qualité des lasagnes… Rien de tout cela ! Aujourd’hui, il n’y a plus que Paris/Levallois qui compte. « Bien sûr, qu’il y a des solutions, explique François Salvagni. Mais, je reste persuadé que nous ne devons jamais perdre le 2ᵉ set quand on mène 16-12, 23-21 – finalement perdu 23-25- et même le tie-break – mené 10-8 et jusqu’à 12-11 -. De là, le match devait basculer à notre avantage… Et, aujourd’hui, nous serions qualifiés. On ne va donc pas tout changer ! »

Les deux récentes victoires obtenues au Palais des Sports Marcel Cerdan, aux dépens des Parisiennes, l’énorme potentiel du contre mulhousien (17 blocks gagnants dont 6 à l’actif de Christelle Nana mardi dernier), la qualité de service dont sont capables Silke Van Avermaet, Victoria Mayer, Isaline Sager-Weider et Enora Danard-Selosse, la stabilité en réception de Léa Soldner et Julia Casadéi, la force de frappe des Carli Snyder, Annayka Legros, Jaali Winters, Mija Siftar et Carine Blamdai et la hargne de Christelle Nana, sont autant de bonnes raisons pour croire aux chances mulhousiennes. Verdict ce vendredi !

À Paris, Christian Entz