Un champion du monde au Palais

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Pour la 2e année de suite, le Palais des sports Gilbert Buttazzoni sera le théâtre de l’intronisation du champion du monde des clubs en titre. Un an après le Vakifbank Istanbul, dans les mêmes circonstances qu’aujourd’hui, c’est Imoco Conegliano, sacré champion du monde des clubs dimanche dernier à Antalya, qui sera opposé au Volley Mulhouse Alsace, mercredi prochain à 19h, pour le compte de la 2ejournée en Ligue des champions.

Un sport, une ville, un territoire

Au moment du tirage au sort de cette Ligue des champions, en septembre dernier, il était acquis que le VMA avait hérité d’un gros morceau et très probablement du premier prétendant au titre continental. Cette donnée a toujours cours mais a, depuis dimanche, dépassé les frontières de l’Europe. Conegliano est désormais la meilleure équipe de la planète et, même si l’adversaire est sans commune mesure avec le VMA, les volleyeuses mulhousiennes s’apprêtent à jouer le match de leur vie face à la championne olympique américaine Kelsey Robinson-Cook, la Polonaise Joanna Wolosz, l’Italienne Monica de Gennaro et la Suédoise Isabelle Haak, la petite sœur de la Mulhousienne Anna Haak, qui viennent de remporter les trophées de meilleure attaquante-réceptionneuse, passeuse, libéro, attaquante de pointe et MVP des championnats du monde des clubs. Excusez du peu…

Quand on vient de se faire chahuter par Terville-Florange, il serait indécent de prétendre jouer la gagne face à Conegliano. En revanche, il est certain qu’un adversaire prestigieux a pour vocation de donner des ailes aux Mulhousiennes qui, à défaut de confiance et de réussite, n’ont jamais manqué de courage cette saison. On en veut pour preuve le comportement d’Amanda Coneo, de Christelle Nana Tchoudjang, de Silke Van Avermaet, d’Hélène Rousseaux, de Léa Soldner, sollicitées à outrance à défaut de solutions, qui n’ont jamais baissé les bras même quand la réussite les a fuies. Avec deux passeuses, Victoria Mayer et Dana Schmit, de plus en plus complémentaires, la montée en puissance de Léandra Olinga Andela, l’enthousiasme de Julia Casadei et d’Ajla Paradzik, les retours espérés d’Anna Haak et de Julie Oliveira Souza, le VMA a tout pour plaire dans un contexte particulier en n’ayant rien à perdre.

« C’est une chance pour nous de pouvoir affronter une équipe de niveau mondiale, explique François Salvagni, le coach mulhousien. C’est une occasion unique pour hausser notre niveau de jeu ! »

Article signé Christian Entz