Un petit tour et puis s’en va…

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L’ASPTT Mulhouse n’aura fait qu’un petit tour en Coupe de France. Eliminée dès leur entrée en lice, ce samedi en 8es de finale, les volleyeuses mulhousiennes ont subi le jeu et l’énorme esprit de revanche de Béziers qui avait perdu la finale de la Supercoupe et le premier match de championnat face à l’ASPTTM.

Un sport, une ville, un territoire

A la lecture du score, avec un 4e set soldé sur l’écart le plus minime (27-25), il est facile d’imaginer qu’avec un brin de réussite l’ASPTTM pouvait emmener Béziers dans l’aléatoire tie-break. Jusque-là, il n’y a pas lieu de crier au scandale pourune défaite concédée au Four à Chaux où même Le Cannet a accusé son seul revers de la saison. Ce qui est davantage inquiétant c’est que Béziers était privé de sa passeuse canadienne Brie King, touchée par le Covid, et que c’est la jeune Française Mahé Mauriat (21 ans, ex-Saint-Raphaël 2019 à 2021) qui a assuré la distribution héraultaise. Et malgré cette situation, qui aurait pu – dû ? – s’avérer favorable, l’ASPTT Mulhouse a subi le jeu biterrois pour enregistrer sa 3e défaite consécutive en attendant une quatrième qui semble inévitable ce mercredi face au Vakifbank Istanbul. Car pendant que les Mulhousiennes montaient au filet pour une épreuve de Coupe nationale, les Turques ont tout écrasé en trois sets dans la plus haute compétition planétaire : la Coupe du monde des clubs. Ni les championnes d’Asie, les Kazakhes d’Altay, ni les championnes d’Amérique du Sud, les Brésiliennes de Minas à Belo Horizonte, ni les Turques du Fenerbahçe Istanbul, ont été en mesure de prendre le moindre set au Vakifbank qui jouera la finale face aux Italiennes de Conegliano, ce dimanche en fin d’après-midi, titre de champion du monde des clubs en jeu.Nul doute que le public mulhousien sera privilégié (ce mercredi à 19h au Palais des sports Gilbert Buttazzoni) en assistant à l’intronisation des championnes du monde ou, au pire, des vice-championnes du monde. Pour les coéquipières de Léandra Olinga-Andela, même si la douce incertitude du sport est toujours en vigueur, la soirée risque d’être moins joyeuse.

Article signé Christian Entz

BEZIERS : 3

ASPTT MULHOUSE : 1
Les sets : 26-28 (32′), 25-18 (27′), 25-21 (34′), 27-25 (35′). Temps total de jeu : 2h07. Arbitrage de MM. J. Gheiz et E. Navarro. Salle du four à chaux.
Béziers : 58 attaques gagnantes sur 147 (39 %). Leyva (16/35), Cugno (11/45), Basso (10/26), Soto (9/15), Howe (6/8), Farriol (4/13), Mauriat (2/5). 10 services gagnants (Mauriat 3, Farriol 3, Basso 2, Soto 1, Leyva 1). 6 blocks (Howe 2, Leyva1, Farriol 1, Cugno 1, Basso 1). 21 fautes directes dont 14 au service. Six de base : Mauriat, Leyva (puis Howe), Basso, Cugno, Farriol, Soto. Libéro : Rochelle. Entraineur : F. Simondet.

ASPTTM : 48 attaques gagnantes sur 129 (37 %). Haak(12/34), Coneo (11/31), Vanjak (9/22), Drewniok (6/18), Van Avermaet (5/14), Viggars (4/6), Olinga Andela (1/4). 6 services gagnants (Viggars 2, Drewniok 1, Haak 1, Lamprousi1, Jaegy 1). 15 blocks (Olinga Andela 6, Van Avermaet 4, Viggars 2, Coneo 2, Vanjak 1). 30 fautes directes dont 12 au service. Six de base : Viggars (puis Kästner), Coneo, Haak,(puis Jaegy), Vanjak (puis Drewniok), Olinga Andela, Van Avermaet (puis Lamprousi). Libéro : Soldner. Entraineur : F. Salvagni.