Un combat de poids lourds au Palais

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A l’affiche du Palais des sports Gilbert Buttazzoni, ce samedi à 20h, Mulhouse-Le Cannet n’est rien de moins que le remake des dernières finales des play-offs et de la Supercoupe. Aujourd’hui, c’est encore un choc de lourds, entre le champion de France en titre et le vainqueur de la Supercoupe. Du pur bonheur !

Un sport, une ville, un territoire

Il suffit de s’attarder au classement pour comprendre l’importance de ce match. Si le VMA gagnait en trois ou quatre sets, il doublerait Le Cannet. A l’inverse, si ce dernier s’imposait il se mettrait hors d’attente des Mulhousiennes qui n’auraient plus qu’à miser sur une éventuelle 3e place pour aborder les play-offs dans des conditions acceptables.

Contrairement aux Mulhousiennes, qui ont laissé des plumes face à des ténors du championnat (au Cannet, à Béziers, Cannes et Paris), les Cannettanes ont accusé trois défaites surprenantes à domicile (Paris, Vandoeuvre/Nancy et Aix/Venelles) contre une plus logique à Nantes. Il n’en fallait pas davantage pour que l’état-major du Volero sorte le carnet de chèque pour enregistrer le renfort d’une nouvelle passeuse, l’internationale serbe Ana Jaksic, qui vient de terminer sur le podium du championnat chinois, avec Shenzen Zhongsai, et qui a fait sa rentrée cannettanemercredi face aux Ukrainiennes de Prometey (3-0) en Ligue des champions.

Entre les six Russes (Kobzar, Popova, Akimova, Kotiva, Kochurina et Simanikhina), la Chinoise Simin Wang, la Brésilienne Milka Marcilia Medeiros, les Serbes Savic et Jaksic, l’Autrichienne Bajde, le Bulgare Yaneva, la Lituanienne Staniulyte, et les Françaises Mayer et Schalk, Milan Grsic a l’embarras du choix. Sur le papier, il n’y a pas photo… Le Cannet c’est du costaud et ses succès en Ligue des champions face aux Roumaines d’Alba Blaj (3-2), aux Italiennes de Vero Volley Milano (ex-Monza) (3-2) et aux Ukrainiennes de Prometey (3-0) le prouvent. Mais Le Cannet est aussi capable de perdre face à Aix/Venelles et Vandoeuvre-Nancy, les 8e et 9ede la Ligue A féminine. C’est ce qui fait son charme et entretient l’espoir des outsiders comme Mulhouse.

Article signé Christian Entz