L’ASPTT Mulhouse croit en ses chances

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Un sport, une ville, un territoire

L’ASPTT Mulhouse croit en ses chances

L’ASPTT Mulhouse croit en ses chances

Malgré les deux sets arrachés à Rzeszow, lors du match aller des 16es de finale de la Coupe d’Europe, les volleyeuses mulhousiennes  se contentent du statut d’outsider pour aborder le match retour de ce mercredi à 19h. Elles n’en sont pas moins déterminées à faire vibrer le Palais des sports.

D’un côté, il y a les joueuses, toutes confiantes dans leur discours, capables d’être rassurantes sans même être rassurées. Elles sont unanimes pour avouer leur volonté de sortir le match de leur vie et, à ce prix, de prétendre à la victoire. De l’autre, il y a l’histoire avec le chapitre du bilan franco-polonais de l’ASPTT Mulhouse, qui fait état de dix défaites en onze matches face à Dabrowa-Gornica, Bielsko-Biala, Budowlani Lodz et Rzeszow en vingt campagnes de Coupe d’Europe depuis 1993. Ce seul ratio suffit à freiner l’enthousiasme du doux rêveur sans pour autant éteindre la lueur d’espoir allumée le 22 octobre 2013.

Ce jour-là, Armelle Faesch, Ana Lazarevic, Alina Albu, Kristy Jaeckel, Petya Tsekova et Yulia Ferulik, pour ne citer que le six de base mulhousien, avaient terrassé Bielsko-Biala en trois sets en signant notamment un 9-0 dans la conclusion du dernier set (de 16-11 à 25-11). C’était déjà pour le compte des 16es de finale de la Coupe de la CEV. Mais, au match retour, les Polonaises avaient remis les pendules à l’heure pour s’imposer sur le même score et se qualifier en remportant le Golden Set. La victoire de prestige des Mulhousiennes se soldait sans effet et se limitait à l’exception confirmant la règle.

Aujourd’hui, les données initiales sont différentes puisque ce même succès aux dépens de Rzeszow se traduirait par une qualification mulhousienne. Ce qui n’a rien d’utopique avec le concours du bouillant public du Palais des sports prêt à s’enflammer si les Alsaciennes se livrent « le couteau entre les dents » comme le promet Héléna Cazaute. Il y a aussi et surtout, la prestation des centrales Olga Trach et Indy Baijens au block, la qualité de la réception au match aller, pour entretenir l’espoir avec la conviction profonde que le secteur offensif peut encore mieux faire. A Rzeszow , Laetitia Moma-Bassako, le fer de lance de l’attaque mulhousienne, avait fait l’objet d’un régime spécial avec des Polonaises bien placées sur ses trajectoires à la grande satisfaction du coach Stéphane Antiga. François Salvagni a, depuis, répliqué en assurant qu’il avait la solution aux problèmes posés. Cette marge de progression, Laetitia Moma-Bassako l’annonce même « réelle ». On a envie de la croire avec la même conviction que les coéquipières d’Olga Trach croient en leurs chances.

Christian Entz