L’ALSACE DU 24/02/2019 : Et maintenant, place à la Coupe

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L’ALSACE DU 24/02/2019 : Et maintenant, place à la Coupe

L’ASPTT Mulhouse n’a fait qu’une bouchée de Vandoeuvre (3-0), hier au Palais des sports, et a préparé de la meilleure des façons son Final 4 de la Coupe de France le week-end prochain.

Si votre enfant vous demande la définition du mot expéditif, emmenez-le voir un match de l’ASPTT Mulhouse. Il comprendra rapidement. Au Palais des sports, tout se règle très vite. Comme tout le monde – excepté Mougins (3-1) -, Vandoeuvre est reparti avec un 3-0 dans les valises. Sans n’avoir eu à aucun moment l’opportunité de contester la suprématie du leader de la Ligue A féminine qui signe son 17esuccès de la saison, le 14e de suite, qui augmente son avance sur le dauphin Cannes (vainqueur 3-2 de Saint-Raphaël hier) et qui prépare de la meilleure des façons le Final 4 de la Coupe de France qu’il accueillera la semaine prochaine ici même.

Vandoeuvre aura bien mené dans ce premier set, après une faute d’Olinga (0-1). Mais ce sera la seule fois. Deux aces de Papafotiou plus tard (3-1), l’ASPTT démarre son chantier de démolition. Bon, tout n’a pas été parfait. Si les Lorraines restent un moment en vie dans ce début de rencontre, elles le doivent un peu au bras droit de Kullerkann, beaucoup aux déjà six fautes (attaque et service confondus) des Mulhousiennes (11-9).

Papafotiou s’amuse au service

Bref, l’ASPTT souffle le chaud et le froid en ce début de rencontre, ce qui ne l’empêche pas de mener plutôt tranquillement sa barque, de museler le danger Ferrer (2 petits points) et de prendre le large sur un service de Snyder (14-9). Un gros block de Strumlo sur Trach (18-13) aurait pu réveiller les Lorraines, mais Frantti se charge de les assommer aussi sec d’une attaque de mammouth des 3 mètres. Le rouleau compresseur est en marche, la première manche dans la poche sur un contre d’Olinga : 25-16.

On reprend les mêmes et on recommence. Vandoeuvre démarre mieux (1-2), mais ça ne dure pas. Un contre de Spelman suivie d’une attaque dans le filet de Ferrer et le trou est déjà fait : 7-3. Vandoeuvre aurait bien voulu réagir, mais encore fallait-il en avoir les moyens. Radoslav Arsov lance sa nouvelle passeuse, Monnakmäe, dans le bain, mais ça manque clairement d’automatismes. Tout le contraire de Mulhouse qui compte rapidement sept longueurs d’avance sur un 4e ace de Papafotiou (13-6).

Les Lorraines ont déjà la tête dans le sac, en témoigne ce point d’Olinga qui, après un sauvetage de Soldner, envoie une grosse balle en cloche que Bernard juge faute mais qui finit sa course du bon côté du terrain : 15-9. Deux ou trois erreurs techniques de l’ASPTT permettent à Vandoeuvre d’adoucir la note (18-13), deux autres fautes mulhousiennes en attaque auraient même pu les relancer (21-17). Mais cela relève de l’anecdote. En bonne capitaine, Papafotiou se charge de conclure la manche par trois aces consécutifs (25-17) !

Place à la Coupe de France

Cette dernière peut souffler, Santos se charge de prendre le relais à la passe (3-0). Soldner sort l’épuisette pour cueillir tous les ballons et Spelman n’a plus qu’à conclure (6-4). Vandoeuvre élève alors son niveau et Ferrer est à la conclusion d’un immense rallye pour redonner un peu de suspense aux débats : 9-8. Bernard stabilise enfin la défense lorraine et son équipe joue les yeux dans les yeux avec Mulhouse. L’égalisation de Ferrer (12-12) n’a d’ailleurs, à ce moment-là, rien d’illogique. Ce sursaut d’orgueil, les joueuses de Magali Magail ne l’acceptent pas. Leur réaction est terrible, matérialisée par un 5-0 qui éteint les derniers espoirs nancéiens (17-12). Olinga régale au block (20-13), Frantti soigne sa feuille de stats et l’ASPTT met un terme aux débats : 25-17, merci, rideau ! L’heure est maintenant à la Coupe de France avec, dans le viseur, un trophée que les Mulhousiennes n’ont encore jamais soulevé.

Article signé Marc Calogero