L’ALSACE DU 14/03/2019 : Les volleyeuses professionnelles de l’ASPTT à la rencontre des collégiens

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Un sport, une ville, un territoire

L’ALSACE DU 14/03/2019 : Les volleyeuses professionnelles de l’ASPTT à la rencontre des collégiens

Pour leur 4e « mercredi du volley », les joueuses de l’ASPTT Mulhouse se sont rendues au collège Molière de Colmar.

Dans le cadre des « mercredis du sport », proposés par le Conseil départemental du Haut-Rhin, les volleyeuses de l’ASPTT Mulhouse ne se sont pas rendues comme à leur habitude dans un club mais au collège Molière de Colmar, mercredi 12 mars.

Ainsi, une soixantaine d’élèves issus de deux classes de 4e et de deux classes de 3e SEGPA (sections d’enseignement général et professionnel adapté) ont eu le bonheur de partager un entraînement particulier.

« Ils n’ont jamais vu des joueuses de haut niveau dans leur quartier »

«  C’est intéressant pour les élèves de se confronter à des professionnelles. Ils n’ont jamais vu des joueuses de haut niveau dans leur quartier. Et ils n’ont pas l’habitude que des intervenants extérieurs prennent le cours en main  », explique Yannick Grawey, professeur d’EPS.

L’équipe de l’ASPTT au complet, soit les douze joueuses, ont proposé différents ateliers aux collégiens : passes, services et smashs. «  On a tous fait un cycle de volley, ils ont déjà les bases. Mais la plupart sont impressionnés par le gabarit des filles, de voir aussi que volleyeuse est leur métier  », complète Yannick Grawey.

«  On est agréablement surprises. Ils ont un niveau correct, ils sont intéressés et à l’écoute. En venant dans un collège jugé difficile, on espère créer des vocations pour les pousser à faire du sport, que ce soit du volley ou une autre discipline  », précise Magali Magail, l’entraîneur de l’ASPTT Mulhouse.

À la fin de l’entraînement, les élèves ont également pu participer à un groupe d’échange où les jeunes ont pu poser toutes sortes de questions aux volleyeuses.

Cette rencontre s’inscrit dans le projet pédagogique des professeurs d’EPS. «  On souhaite, par le sport, les faire sortir du quartier. Même si aujourd’hui, on reste dans notre gymnase, ils sortent de leur cadre habituel  », conclut Yannick Grawey.

Article signé C.D