L’ALSACE DU 03/10/2017 : Lara Davidovic : les JO 2024, « un projet de malade »

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L'ALSACE DU 03/10/2017 : Lara Davidovic : les JO 2024, « un projet de malade »

Lara Davidovic, volleyeuse à l’ASPTT Mulhouse et probable sélectionnée en équipe de France, nous a accordé un peu de son temps. Malgré son remarquable palmarès, elle reste simple et souriante. Elle a commencé à jouer au volley dès son plus jeune âge.

Aujourd’hui, elle concilie deux entraînements par jour avec ses études en BTS assistant manager, sans aménagement spécifique. Pour tenir ce rythme, elle mène une vie saine, entre autres en faisant particulièrement attention à son alimentation. Pour se décrire, après quelques hésitations, elle se qualifie de « déterminée » et ajoute « fofolle », « sportive » sans oublier « fêtarde ».

Quand Lara a appris que Paris organiserait les Jeux olympiques de 2024, elle a ressenti une immense fierté. Les JO n’auront lieu que dans sept ans, mais c’est déjà un objectif au centre des entraînements. Pour elle, ce serait une expérience inoubliable, d’autant plus qu’elle espère se qualifier avec sa sœur, elle aussi volleyeuse. « Ce serait un projet de malade ! » Les JO ne sont pas qu’un « rêve » personnel mais aussi collectif puisque ce serait les premiers de l’équipe de volley féminine française. « Paris est vraiment la bonne occasion. Savoir à quoi ça ressemble, ressentir les émotions. Ce serait vraiment une grande réussite ! » L’équipe de France a progressé et c’est très encourageant pour la suite, avoue Lara. « J’espère y participer le plus tôt possible » , rajoute-t-elle en n’oubliant pas l’importance de ses études.

Elle a comme modèle l’esprit sportif de Nikola Karabatic qui pour elle est un exemple de hargne et de combativité. « J’ai la volonté et je vais continuer à travailler dur ! » Néanmoins, l’objectif avec l’ASPTT Mulhouse, jusqu’à cette échéance, reste de garder le titre de champion de France et d’avoir de bons résultats. Le challenge va être de faire face aux nombreux départs suite au titre de champion de France.

 

Article signé : Christelle Rewiako, Enzo Pulicari et Valentin Pays