L’ALSACE DU 27/09/2018 : L’ASPTTM II doit réagir

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L’ALSACE DU 27/09/2018 : L’ASPTTM II doit réagir

Vaincue lors de la 1re  journée, l’ASPTT Mulhouse II se doit d’enclencher la marche avant face au Strasbourg Université Club, autre formation alsacienne de N2 féminine, dimanche à 15 h à la salle Montaigne pour la 2e journée.

Les doublures des pros devront montrer un autre visage qu’à Rixheim dimanche dernier pour espérer emporter un premier succès cette saison, ce dimanche face au Strasbourg UC, d’autant que le match se joue à domicile. Les Mulhousiennes retrouvent en effet leur antre de la salle Montaigne après plusieurs mois d’absence en raison de travaux. Autre chantier, celui de Sabrina Dridi, la coach de l’ASPTTM II, qui doit reconstruire son collectif. « Ce groupe est jeune et presqu’aucune joueuse n’a évolué en Nationale 2 » , indique-t-elle.

La capitaine Laura Dreyer est l’exception, tandis que Katarina Budrak et Aurélia Ebatombo ont effectué des apparitions en Ligue A. « On reste sur notre ligne de conduite pour progresser et on laisse sa chance à chacune. Les relations dans le jeu ne sont pas faciles à mettre en place » , souligne la responsable du centre de formation à propos des nombreux changements au sein de l’effectif. De son côté, Myriam Mebarek dirigera toujours le jeu face au SUC puisqu’Émeline Kalt souffre toujours d’un genou.

« On doit trouver de l’efficacité offensive »

« Strasbourg est une équipe accrocheuse, qui défend fort , reconnaît Sabrina Dridi. Cette équipe est très combative et compte des joueuses expérimentées ». Ses favorites en ont eu un avant-goût à Rixheim qui a ramené de nombreux ballons en défense. La ligne de stats dans le domaine offensif fut très faible lors du set initial (20 % à 7/35).

Les jeunes Haut-Rhinoises étaient pourtant encore à égalité à 23-23 avant de céder (25-23). Katarina Budrak, la grande Monténégrine, avait marqué cinq des sept attaques mulhousiennes. La suite avait changé grâce à la pointue Aurélia Ebatombo, alors en réussite avec six points à son compteur. Ce ne fut pas suffisant malgré le passage intéressant de Léonor Henni. Ses coéquipières ont terminé à 26 % de réussite sur l’ensemble de la rencontre (28/109), avec 18 fautes directes.

« On doit trouver de l’efficacité offensive » , admet Sabrina Dridi. Consciente des imperfections inhérentes à un premier match, elle attend que ses protégées développent de l’agressivité, l’un des atouts de ce groupe l’an dernier. « J’attends une réaction et plus de cohésion » , précise-t-elle.

Elle ne tire pas d’enseignement du match de préparation face au SUC lors du tournoi de Rixheim puisque les deux formations avaient effectué des rotations d’effectif. L’ASPTT Mulhouse l’avait emporté au tie-break après avoir été menée deux sets à un. Ses favorites avaient fait preuve d’engagement et de caractère.

Il leur en faudra encore dimanche à 15 h pour mettre à mal les desseins strasbourgeois.

Article signé T. H