L’ALSACE DU 29/09/2017 : L’ASPTTM II entre incertitudes et obligations

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L'ALSACE DU 29/09/2017 : L’ASPTTM II entre incertitudes et obligations

Le groupe rajeuni de l’ASPTT Mulhouse II doit impérativement accéder à la Nationale 2 en fin de saison pour acquérir le statut de centre de formation et s’accommoder de plusieurs changements.

L’ASPTTM II est désormais dirigée à temps plein par Sabrina Dridi qui vient du Racing Cannes. Elle forme avec Vivien Gayol un véritable binôme qui peut travailler sur une base de dix joueuses dont deux nouvelles recrues. « L’effectif est constitué de 17 joueuses et il ne comprend aucun élément de plus de 20 ans , indique Sabrina Dridi. Elles ont de 16 à 19 ans, et une centrale a même 14 ans ! » Cette jeunesse n’effraie pas outre mesure la responsable qui désire travailler avec d’autres clubs. Elle est consciente de l’irrégularité qu’un groupe jeune peut afficher. « Nous serons notre propre adversaire et nous devrons maîtriser cet aspect. Mais étant très pointilleuse, je ferai attention à limiter les dégâts que pourrait provoquer l’inexpérience. »

« Même si cela a été difficile au départ, le groupe a accepté une grosse charge de travail, poursuit le coach. En phase de préparation, nous nous sommes entraînées souvent deux fois par jour, entre 16 et 21 heures par semaine ! Nous étions deux jours à Terville (les 15 et 16 septembre) et nous avons récemment effectué un tournoi en Belgique, à Tchalou, que nous avons remporté en M15. »

Son credo affirmé et reconnu est la formation et cette équipe est son labeur. Le staff cherche à tirer les joueuses vers le haut pour exploiter ce potentiel de jeunes talents : « Nous devons parvenir à les bonifier pour que certaines deviennent professionnelles. »

Katarina Budrack, le fer de lance

Pour commencer, Sabrina Dridi peut compter sur la centrale Laura Dreyer, nommée capitaine. À l’inverse, Manon Jaegy, qui a évolué avec les championnes de France durant trois mois, apporte son dynamisme en défense et en réception.

Le renfort de la grande Monténégrine Katarina Budrak (1,96 m) change la donne offensivement. Originaire de Podgorica (capitale du Monténégro et proche de la frontière avec l’Albanie), elle arrive du Stade Français/Paris où elle a figuré dans le collectif professionnel en Ligue A féminine. Présente à Mulhouse dès le 20 août, elle s’est entraînée avec les pros mulhousiennes sous les ordres de Magali Magail. La jeune Monténégrine est pensionnaire du centre de formation aux côtés des Margaux Chambon, Laura Dreyer et Lisa Jeanpierre. « Katarina est avec nous depuis deux semaines, mais elle s’entraîne encore avec les pros » , précise l’entraîneur postier. Quant à la Quimpéroise Aurélia Ebatombo, elle est encore en convalescence et vient juste de poser les pieds en Alsace. Cette attaquante (1,87 m) célébrera ses 19 ans ce dimanche. L’ancienne Mulhousienne Audrey Faesser est blessée à une épaule et la durée de son absence n’est pas encore déterminée. Les entraîneurs de l’ASPTTM II ne prendront aucun risque, d’autant qu’ils peuvent puiser dans un vivier aujourd’hui conséquent.

La poule C du championnat de Nationale 3 féminine est à forte consonance alsacienne avec Ensisheim, La Colmarienne et le Strasbourg Université Club. Le staff a en revanche peu de renseignements à propos de Chenôve, l’adversaire de ce dimanche (15 h) à la salle Montaigne (*) , pour l’ouverture d’une saison à enjeux et à intérêts multiples.

(*) À noter que l’on accède au Montaigne par la rue de Metz, mais il faut se garer à l’extérieur.

ASPTT MULHOUSE IIArrivées : A. Ebatombo (Quimper), A. Faesser (actuellement blessée), Benyamina (CRE), L. Perreirra (Rixheim) Départs : Léa Enderlin (études, Dijon), Emeline Kalt (Ensisheim), Perrine Funfschilling (arrêt) Effectif  : Margaux Chambon (passeuse), Ajsa Gusic (récep-attaquante), Akouvi Panou (récep-attaquante), Audrey Faesser (attaquante-récep), Aurélia Ebatombo (attaquante), Katarina Budrak (attaquante-récep), Laura Dreyer (centrale), Iliana Benyamina (centrale), Lauriane Perreirra (récep-libéro), Manon Jaegy (libéro). Coaches  : Sabrina Dridi, assistée de Vivien Gayol.

 

Article signé Thierry Huffschmit