Le gros Paris du VMA

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Un sport, une ville, un territoire

Il y a quelques semaines encore, les Mulhousiennes n’étaient pas certaines de leur qualification en Coupe d’Europe et encore moins de leur présence dans le carré d’as français. Aujourd’hui, elles ont rempli leur contrat, mais n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin. La gagne est leur raison d’être et c’est pour elle qu’elles se donnent corps et âme au quotidien. Pour ceux qui pourraient en douter, ils auraient dû assister au dernier entraînement effectué hier soir à Levallois. Entre l’enthousiasme affiché et le punch employé, les Mulhousiennes ont été rayonnantes de santé et d’envie.

Les données initiales de cette demi-finale ne permettent pas de dégager un favori. Paris-Levallois a infligé la première défaite aux Mulhousiennes cette saison (le 11/11/2023), de surcroît au Palais des Sports Gilbert Buttazzoni, alors que ces dernières menaient deux sets à rien. Mais, par ailleurs, le VMA a pris sa revanche, le 24 février dernier, en s’imposant dans la capitale (3-1).

Au niveau des effectifs en présence, même si Levallois vient de se renforcer avec une internationale Canadienne Emily Maglio, joker médical pour l’Américaine Emily Thater qui pourrait néanmoins faire son retour, les Victoria Mayer, Jaali Winters, Carli Snyder, Christelle Nana, Mija Siftar, Léa Soldner, Annayka Legros, Silke Van Avermaet, Enora Danard-Selosse, Julia Casadéi, Carine Blamdai et Isaline Sager-Weider n’ont rien à envier aux Parisiennes. La manière affichée pour se débarrasser de Béziers en trois matches en est la meilleure preuve. À cela se rajoute un niveau de compétition, au contraire de Levallois, dont le VMA a bénéficié en jouant Le Cannet, Nantes (deux fois) et Béziers (trois fois) lors des dernières semaines. Sans vouloir porter ombrage à France-Avenir et Terville, qui ont été les derniers adversaires des Franciliennes, les Mulhousiennes ont évolué à un rythme beaucoup plus élevé. Ce que François Salvagni, Andrea Carasi et Pablo Sanchez avancent de façon unanime pour convaincre leurs joueuses quant à leurs possibilités. Plus que jamais,

Mulhouse n’est qu’à deux victoires d’une 3ᵉ finale consécutive, titre de championne de France en jeu.

Christian Entz